Ce cerisier sauvage produit un bois d’une belle couleur rougeâtre et rose.
Il se prête particulièrement bien à l’ébénisterie.
C’est l’ancêtre de nos cerisiers domestiques. Nous le reconnaissons sans peine à son écorce grisâtre et lisse qui se détache facilement, et à ses lenticelles disposées en étroites bandes horizontales.
Ses feuilles assez grossièrement dentées, de forme elliptique, à nervure centrale saillante, sont minces et peu résistantes. Sur le pétiole, nous découvrons deux glandes rougeâtres.
Les fleurs blanches sont réunies par petits bouquets sur les rameaux. Leurs pédicelles sont entourés des nombreuses bractées qui, en hiver, ont enveloppé les bourgeons. La présence d’un seul pistil parmi de nombreuses étamines est le propre des fleurs qui donnent des fruits à noyau.
Les cerises, ou merises, du bigarreautier, rouges noirâtres, longuement pédonculées, un peu plus grandes qu’un pois, ont une saveur plus ou moins amère ou sucrée.
Le bois du cerisier est précieux. Son cœur est large, de couleur brun-rouge. Il est utilisé surtout en menuiserie.
Dans notre contrée, le merisier se rencontre facilement en bordure de forêt ou dans les haies. C’est un arbre de lumière, assez exigeant quant au sol.