Bois de chauffage idéal, il brûle bien et dégage beaucoup de chaleur sans éclater. Il est aussi apprécié pour la fabrication de pâte à papier.
Cet arbre, de croissance lente, a une écorce comparable à celle du foyard. Il appartient cependant à la famille des bétulacées ainsi que le bouleau, les aunes et le noisetier.
Ses feuilles ont une forme ovale, se terminant en pointe au sommet et s’arrondissant vers la base. La surface du limbe est plissée, le bord denté en scie.
Les fleurs. Après la foliaison, au mois de mai, nous pouvons observer les gros chatons mâles suspendus aux branches. Les chatons femelles, plus petits sont groupés en inflorescences lâches ; en dessous d’écailles pointues, on aperçoit les filets des stigmates rouges.
Les fruits mûrissent en septembre. La graine, assez grosse et ridée, est portée par une aile tridentée. Toute la colonie de fruits prend un aspect
touffu.
Le bois de charme compte pour être très dur et très lourd. Cela s’explique par la croissance lente et par l’enchevêtrement des fibres. On l’emploie pour la fabrication de manches d’outils. C’est aussi un excellent bois de feu.
Dans le canton de Fribourg le charme s’est établi dans les régions de moindre altitude de la Broye et du Lac. Planté en haies vives, on l’appelle « charmille ».